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الفاش الرئوي... ACARIOSE RESPIRATOIRE

Cette parasitose touche essentiellement les passereaux, à savoir les moineaux domestiques, le canari, les petits exotiques et surtout le diamant de Gould qui est le plus sensible.

RECEPTIVITE Cette parasitose touche essentiellement les passereaux, à savoir les moineaux domestiques, le canari, les petits exotiques et surtout le diamant de Gould qui est le plus sensible. SYMPTOMES Ils sont habituellement long a se révéler (l’incubation peut demander plusieurs mois). L’attention est attirée par une succession de petits claquements respiratoires brefs, synchrone de la respiration (bulle de mucus intra-trachéale, qui éclate lors de chaque passage d’air, a l’inspiration et a l’expiration). Une dyspnée plus ou moins prononcée peut s’observer, pour, avec le temps, s’aggraver et se transformer en détresse respiratoire (bec gardé ouvert, ailes écartées du corps, queue battant au rythme de la respiration). Le chant diminue progressivement, pour finalement s’éteindre. La mort survient habituellement par asphyxie. ETIOLOGIE Le parasite responsable est un acarien hématophage, Sternostoma tracheacolum, mesurant environ 1 mm de longueur. Un autre acarien, parasite également des voies respiratoires, est Cytodites nudus. Egalement, chez des inséparables, Rhinonyssus faini. TRANSMISSION Il semble que le parasite soit essentiellement transmis aux jeunes, par les parents, lors de la période de nourrissage. Les adultes, quand a eux, pourraient s’infecter par le biais de d’aliments souillés par des éternuements qui entrainent l’élimination de parasites. DIANOSTIC A) Sur l’animal vivant : il est d’abord fortement orienté par l’anamnèse et l’observation clinique. Les acariens peuvent être visualisés, au niveau de la trachée, en transilluminant celle-ci grâce à une source de lumière puissante et focalisée. ? Sur l’oiseau mort : on remarque la présence des parasites sous l’aspect de très petits points sombres. TRAITEMENT L’Ivermectine (Ivomec) en application transcutanée, donne d’excellents résultats. On peut aussi utiliser, avec des résultats beaucoup plus mitigés du carbaryl à 5% (Carbyl) ; 3gr de poudre sont mélangés à 3 ou 4 ml d’huile d’olive, bien homogénéisés ensuite avec 150g de millet. Ce mélange est donné, en repas unique, 1 fois par semaine, durant 3 semaines. On a également suggéré de suspendre, à proximité des cages et, selon un rythme donné (moins d’1 heure par jour, pendant 3 mois), des plaquettes à base de dichlorvos (Vapona). Les volières ou les cages peuvent être traitées avec une pulvérisation de carbaryl à 5% (10 g pour 4 l d’eau).

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